Après Camus | |||||
p. 04 |
|||||
Pourtant parfois, la nuit, lorsque le sommeil refuse de me prendre et alors que la nuit est totale, «je sens l’odeur des absinthes dont l’essence qui fermente sous la chaleur, me prend à la gorge et j’entends les cymbales des cigales. Je me penche au-dessus des premiers rochers que la mer suce avec un bruit de baiser et j’emprunte toujours le même escalier de pierres sèches qui mène aux ruines, parmi les lentisques et les genêts. Il me semble que je suis enfin revenu au port, pour un instant au moins et que cet instant désormais n’en finira plus.» A chacun sa nuit magique. J’ai décidé de faire fi et de la crise et de la récession. Tipasa, Camus… Les belles photos des ruines que j’ai enfin classées, plairont-elles ? Et les textes de Camus que j’ai choisis seront-ils les plus sensibles et les mieux perçus ? |
||||||||
Copyright © deux @robases 2012-2015 All rights reserved. |